A propos
La Foi Catholique et la Messe Traditionnelle en latin dans l’Est du Canada
La Mission Notre-Dame-de-Joie est une Mission Catholique Traditionnelle fondée le 12 septembre 2013, dont le but est de maintenir la vraie Foi Catholique et la Messe traditionnelle en latin dans l’Est du Canada.
La Mission Notre-Dame-de-Joie est basée à Stilesville, au Nouveau-Brunswick, et assure la Messe et les Sacrements traditionnels dans six provinces, à savoir : le Nouveau-Brunswick, l’Ile-du-Prince-Edouard, la Nouvelle-Ecosse, Terre-Neuve et Labrador, le Québec et l’Ontario.
La Mission Notre-Dame-de-Joie n’approuve pas les changements imposés aux fidèles et au clergé catholiques à partir de Vatican II. Nous condamnons fermement :
la Liberté Religieuse, entendue comme une liberté morale de choisir sa religion;
le Faux-Oecuménisme : la croyance selon laquelle toutes les sectes chrétiennes font partie de l’unique Eglise établie par Notre-Seigneur Jésus-Christ;
la Collégialité, qui prive les évêques de leur pouvoir sur leur troupeau;
et le Novus Ordo Missae (ou Nouvelle Messe) telle qu’il a été mis en place en 1969.
En raison des erreurs graves contre la Foi promues par la Rome apostate et le clergé local, la Mission Notre-Dame-de-Joie n’est pas en communion avec François et avec la hiérarchie moderniste, mais elle est certainement en communion avec « tous ceux qui professent la Foi Catholique et Apostolique ».
Notre histoire en quelques mots
L’appartement de Dieppe
La Mission Notre-Dame-de-Joie, fondée par l’abbé Pierre Roy le 12 septembre 2013, a commencé de façon bien modeste dans un appartement sur la rue Evangeline à Dieppe, au Nouveau-Brunswick. La Mission avait pour but de mieux s’occuper des différents groupes de fidèles desservis par la Fraternité Saint-Pie X dans les provinces maritimes en installant un lieu de culte fixe dans la ville de Moncton.
Cet appartement était bien rempli : le salon, la salle à manger et la cuisine de l’appartement servaient de chapelle, la chambre à coucher faisait également office de sacristie, et la chambre de débarras était le lieu où l’on se débarrassait aussi de ses péchés.
Cet humble pied-à-terre permit le développement rapide des différents groupes de fidèles des Maritimes et, après un an, il devenait impossible de loger le dimanche tous les fidèles qui affluaient.
Nous avons donc commencé à emprunter la chapelle d’un salon funéraire pour les messes dominicales. Après quelques mois, l’évêque conciliaire de Moncton entra en contact avec le propriétaire du salon funéraire et s’assura que nous soyons mis à la porte.
L’Eglise de Lakeville
Cela nous força donc à chercher autre chose et c’est ainsi que nous commençâmes à louer une petite église à Lakeville en août 2015, église qui était une ancienne propriété de l’Église Unie et qui avait été achetée par un voisin.
Ainsi, l’évêque conciliaire de Moncton nous avait aidé à améliorer notre sort en nous persécutant. Nous sommes restés dans cette église jusqu’en mai 2020.
En septembre 2017, la Mission Notre-Dame-de-Joie acquérait un presbytère près de l’église de Lakeville, qui logera le prêtre qui habitait jusqu’à cette date dans un appartement de la ville de Dieppe, différent cependant de celui qui avait servi de chapelle.
Ce presbytère, placé sous la protection de Saint Michel Archange, sera vendu en décembre 2020.
L’église Saint-Joseph de Stilesville
En mars 2020, par la grâce de Dieu, nous avons pu acheter une église qui était à vendre à Stilesville, au Nouveau-Brunswick, elle aussi une propriété de l’Eglise Unie mise en vente. Des travaux de rénovation entrepris depuis le mois de mai 2020 ont permis à cette église de devenir convenable à la célébration de la Messe traditionnelle en latin. L’église fut placée sous le vocable de Saint Joseph.
Au mois de septembre 2020, nous devenions propriétaire d’un terrain de 37 acres (15 hectares) juste derrière la nouvelle église de Stilesville, sur laquelle se trouve une maison de bois rond qui sert de presbytère. Cela permit la vente de la propriété de Lakeville et le déménagement de l’ensemble de la Mission à Stilesville.
Nous sommes désormais bien installés, grâce à Dieu, et nous remercions le Seigneur de tous ses bienfaits.
Mgr Pierre Roy
L’abbé Pierre Roy a été ordonné prêtre le 17 juin 2011 dans la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (Fsspx) et a passé ses cinq premières années de prêtrise au Québec, desservant les chapelles de Sherbrooke puis Montréal.
Après cinq années de ministère au sein de la Fsspx, durant lesquelles il visitera les provinces maritimes à chaque mois à partir de 2012, il a décidé de quitter la Fraternité le 3 juin 2016, en raison de la volonté manifeste des autorités de la Fsspx de se mettre sous le joug des autorités conciliaires.
Le 3 juin 2016, l’abbé Pierre Roy écrivait une Lettre ouverte aux fidèles d’Acadie et du Québec, dans laquelle il expliquait son départ de la Fsspx.
En voici quelques extraits :
« Je suis né et j’ai grandi au sein de la Fraternité. Je dois tout à l’œuvre de Mgr Lefebvre. C’est pourquoi je suis bien conscient de la gravité du geste que je pose devant Dieu et devant vous et conscient aussi de devoir en rendre compte un jour au Tribunal du Juste Juge.
« Depuis plusieurs années déjà les autorités de la Fraternité – elles ne s’en cachent plus – organisent notre ralliement à la Rome apostate. Est-il légitime de se mettre sous des autorités qui ont abandonné la vraie Foi ou d’accepter de leur part une reconnaissance à condition qu’on ne nous demande « aucun compromis »?
« Vous savez, chers fidèles, que la Fraternité a toujours dit dans le passé qu’il était illégitime de s’accorder avec ceux qui se sont écartés de la Tradition et qui ne professent plus la Foi catholique dans son intégrité.
« Ne mettant pas en pratique les conseils de Saint Jean ni ceux de Notre-Seigneur Jésus-Christ («Gardez-vous des faux prophètes.» Matthieu 7; 15), de discussions en discussions, de rencontres en rencontres on finit par faire tomber les méfiances qui sont plus que légitimes et salutaires devant des personnes qui nient la royauté de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
« Ayant le jour de mon baptême renoncé non seulement à Satan et aux œuvres de Satan, mais également à ses séductions, je ne peux accepter que mon âme immortelle soit vendue à la secte conciliaire, mais je ne peux accepter non plus qu’elle soit mise en vente. Le fait par conséquent que les supérieurs de la Fraternité aient manifesté à de nombreuses reprises leur acceptation d’un accord pratique sans que les autorités de Rome ne soient revenues à la vraie Foi me suffit à poser prudemment le geste que je pose non sans avoir prié longuement et pris conseil auprès de prêtres prudents. Il n’est absolument pas question pour moi de me taire plus longtemps sur ce qui se fait.
« J’ai dû l’avouer moi-même, parler ouvertement de la trahison que nous vivons est affaire très délicate si l’on reste à l’intérieur de la Fraternité. C’est pourquoi je pars : pour pouvoir prêcher la vérité dans son intégrité, puisque j’aurai un jour à rendre compte de chacune des âmes qui m’aura été confiée. Garder le silence ne m’est plus possible sans me rendre coupable devant Dieu.
« C’est pourquoi j’ai pris la décision de me retirer pour l’instant en Acadie. Les fidèles de ces régions n’ont pas accès de façon habituelle à la vraie Messe et aux vrais Sacrements. Ils sont la plupart du temps sans les secours spirituels. Ils doivent élever leurs enfants sans le soutien de l’Église. Aussi ai-je cru bon de me retirer dans ces régions et de concentrer mes efforts à développer les petits groupes qui n’ont que bien peu d’accès aux sacrements. »
Depuis le 3 juin 2016, l’abbé Pierre Roy s’est consacré à visiter les groupes de fidèles du Nouveau-Brunswick, de l’Ile-du-Prince-Edouard, de la Nouvelle-Ecosse, de Terre-Neuve et Labrador, du Québec et de l’Ontario qui désiraient avoir recours à son ministère, soit parce que les circonstances ne leur donnaient pas d’autre option, soit parce que les positions ambigües de la Fraternité Saint-Pie X leur paraissaient être un compromis inacceptable pour leur Foi.
L’abbé Pierre Roy a été consacré évêque le 7 janvier 2024 par Son Excellence Mgr Rodrigo Ribeiro da Silva à Sao Paolo, Brésil. Mgr Pierre Roy continue d’exercer son ministère dans l’Est du Canada.
La vie de notre communauté
La Mission Notre-Dame-de-Joie n’est pas à proprement parler une paroisse. Par conséquent les nouveaux venus ne doivent pas s’attendre à trouver à Stilesville une gamme très variée d’activités paroissiales.
Nous sommes bien conscients des besoins des fidèles dans ces temps troublés et nous faisons ce qui est en notre pouvoir pour les secourir dans leurs besoins. Mais nous tâchons de résister à la tentation de nous lancer dans un activisme sans frein.
Nous pensons qu’en nos jours troublés la vie contemplative, qui fut toujours au coeur même de l’Eglise, est celle qui a subi les plus graves attaques des ennemis de Dieu et par conséquent que c’est à la vie contemplative qu’il faut porter le plus de soin.
C’est pourquoi les membres de la communauté de Stilesville s’efforcent de se dédier à la prière et au travaux manuels en tout genre, selon l’adage de Saint Benoît, père du monachisme occidental : Ora et Labora, Prie et Travaille.
La communauté de Stilesville accorde beaucoup d’importance à la vie liturgique en récitant tous les jours en commun les offices de Prime, Sexte, Vêpres et Complies.
Nous croyons qu’il faut préférer de nos jours le retour aux sources de la vie religieuse : prière, étude, lectures, travail. C’est ainsi que les moines du passé ont étendu la civilisation chrétienne dans toute l’Europe et c’est sans aucun doute ainsi que la civilisation chrétienne refleurira.
Perspectives d’avenir
La Mission Notre-Dame-de-Joie demeure dans les mains de la Divine Providence et lui laisse le soin de son avenir. La situation présente du monde et de l’Eglise nous laisse présager un futur bien sombre, mais aussi une résurrection glorieuse.
Tout ce que le Seigneur nous enverra en fait d’épreuves et de joies, nous l’acceptons d’ores et déjà de tout notre coeur et lui demandons uniquement sa miséricorde pour les erreurs et les péchés que la faiblesse humaine fait commettre à chacun.
La Mission est disposée à recevoir les vocations qui se présenteront pour venir soutenir son apostolat dans la vigne du Seigneur. En attendant ces ouvriers que le Maître de la moisson voudra bien nous envoyer, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que la vraie Foi et la vraie Messe catholiques soient maintenues dans l’Est du Canada.
Nous attendrons également avec patience la résurrection glorieuse de notre Mère la Sainte Eglise, conscients que les « portes de l’enfer ne prévaudront pas. »
